Fertilisation starter : comment ça marche ?

fertilisation starter

Dans le domaine agricole, le choix des intrants qui vont être utilisés sur les cultures est très important, au même titre que la qualité du sol et l’entretien des plantations. Toutefois, vous trouverez sur le marché une large gamme d’engrais, de méthodes de fertilisation provenant de marques diverses. Chacun de ces produits et de ces techniques a des avantages indéniables, mais peut également avoir des inconvénients. Dans cet article, nous étudierons en détail une technique innovante de fertilisation des sols : la fertilisation starter.

La fertilisation starter, qu’est-ce que c’est ?

La fertilisation starter est une technique de fertilisation des sols qui utilise le principe d’ultra-localisation des engrais. Cette technique permet à l’agriculteur d’obtenir une implantation réussie et d’assurer la croissance normale de ses plants. Ainsi, la fertilisation starter permet d’améliorer la résistance aux parasites de plants, une meilleure défense face au stress climatique et une bonne valorisation de la fertilité des sols.

A lire aussi : Pour quels types de semences agricoles opter ?

La technique de fertilisation starter s’est développée en France autour des années 2000 sur des cultures comme le maïs. Plusieurs sites en ont beaucoup parlé dont mediapart.fr. Cette technique a depuis fait ses preuves sur plusieurs autres cultures et une variété de sols.

Importance de la fertilisation starter

Il faut savoir que le phosphore est un élément nutritif indispensable à la plupart des cultures. Bien qu’il soit présent dans le seul, sa quantité n’est pas suffisante pour permettre une bonne croissance des plantes. L’utilisation de la fertilisation starter vient donc apporter une solution à ce problème en assurant l’approvisionnement en phosphore des plants ainsi que la satisfaction des besoins nutritifs de leurs parties aériennes.

A découvrir également : Sécheresse : quel impact pour les agriculteurs ?

Ainsi, la disponibilité en phosphore permet une bonne vigueur dès le départ aux plants. C’est justement l’une des raisons qui explique le nom starter donné à la technique, de l’anglais start qui veut dire démarrer ou départ. Les plantations ainsi traitées résisteront facilement aux attaques comme celles des nématodes, des limaces ou des taupins.

Bien utiliser la fertilisation starter

Bien que la fertilisation starter présente des avantages pour les plantations, sa mauvaise utilisation aura forcément l’effet contraire. Il est donc important de bien effectuer les dosages des différents éléments afin d’éviter une catastrophe.

  • Le dosage du phosphore : le phosphore, en tant qu’élément important dans le processus, doit être bien dosé. Il faut tenir compte des facteurs comme le type de sol, les cultures précédemment effectuées, les résultats de l’analyse de sol. Il est recommandé d’utiliser la fertilisation starter si la dose de phosphore nécessaire est de moins de 50 U par hectare.
  • L’azote : l’azote aussi intervient dans la bonne santé des sols. Pour l’ajouter, il faut se rappeler que la plupart des sols en contiennent déjà. Il faut donc l’ajouter en conséquence. Les spécialistes recommandent de ne pas apporter plus de 50 kg d’azote par hectare.
  • Le potassium : son dosage est à peu près similaire à celui du phosphore. Il faut veiller à bien le doser. Mais, dans la plupart des cas, son apport n’est pas totalement obligatoire.

La fertilisation starter est très avantageuse pour rendre les sols riches et favorables à la pousse des plants.

Partagez
Ca devrait aussi vous intéresser